Are French NNs variants of N-PREP-N constructions? A corpus-based study of two competing patterns
Les NN français sont-ils des variantes des constructions N-PREP-N ? Étude de deux modèles concurrents basée sur corpus
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http://hdl.handle.net/20.500.11956/123256Identifikátory
ISSN: 1805–9635
Kolekce
- Číslo 2 [6]
Autor
Datum vydání
2020Nakladatel
Univerzita Karlova, Filozofická fakultaPraha
Zdrojový dokument
Linguistica PragensiaRok vydání periodika: 2020
Ročník periodika: 2020
Číslo periodika: 2
Práva a licenční podmínky
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/Klíčová slova (česky)
competition, compounding, construction morphology, constructionalization, French, niche, phrasal lexeme, word formationCet article vise à examiner empiriquement l’hypothèse selon laquelle les composés français de subordination du type Nom-Nom (stylo-bille) sont de simples variantes des synapsies ou des syntagmes nominaux correspondants avec la structure Nom-Prép-(Dét)-Nom (stylo à bille). En nous appuyant sur de nombreuses données extraites du corpus FrWac, nous défendons l’hypothèse selon laquelle la relation et la concurrence entre les NN et les NPN français diffèrent en fonction des sous-types de NN. D’une part, les NN attributifs ne peuvent pas avoir de variantes NPN, et les NN appositifs ainsi que les NN dans lesquels le N2 a un sens lié n’ont des variantes NPN synonymes qu’occasionnellement. En revanche, pour les NN subordonnés « verbal-nexus » les NPN représentent des variantes stylistiques qui semblent toujours disponibles. Le cas des NN subordonnés « ground » se révèle plus complexe puisque dans ce cas, les deux schémas sont en compétition (Aronoff 2016); les données discutées dans cet article indiquent que cette compétition est conditionnée par des phénomènes de constructionalisation. Étant donné que les NN français tendent à s’organiser autour de familles paradigmatiques à composantes répétées, nous avons avancé l’hypothèse qu’une telle régularité paradigmatique sous-tend une formation progressive de « niches » dans lesquelles de nouveaux NNs de subordination « ground » gagnent sur les NPN. De plus, les mécanismes de constructionalisation donnent même naissance à de nouveaux sous- jan radimský 157 patrons des NN pour lesquels les variantes NPN sont agrammaticales. Enfin, grâce aux données diachroniques de Google n-grams, il apparaît que la concurrence entre les NNs et les NPNs reflète un certain changement dans les stratégies de dénomination en français, notamment à partir des années 1960.