Traducteur natif ou non natif ? La directionnalité de la traduction et sa perception
Native or non-native? Translation directionality and its perception
Vědecký článek
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Trvalý odkaz
http://hdl.handle.net/20.500.11956/123258Identifikátory
ISSN: 1805–9635
Kolekce
- Číslo 2 [6]
Autor
Datum vydání
2020Nakladatel
Univerzita Karlova, Filozofická fakultaPraha
Zdrojový dokument
Linguistica PragensiaRok vydání periodika: 2020
Ročník periodika: 2020
Číslo periodika: 2
Práva a licenční podmínky
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/Klíčová slova (česky)
Czech, French, L2 translation, legal language, translation qualityLe présent article aborde la question de la traduction non native et tâche d’étudier son rôle dans le secteur de la traduction professionnelle et les traits qui la caractérisent. Une étude empirique a été menée dans le but d’objectiviser la perception de la traduction non native sur les axes natif/non natif et acceptable/inacceptable. Vingt personnes de langue maternelle française se sont exprimées sur un ensemble d’énoncés traduits par des traducteurs natifs et non natifs. Les résultats montrent, d’une part, qu’un certain nombre d’énoncés natifs ont été identifiés comme non natifs, et d’autre part, qu’environ la moitié des énoncés non natifs ont été identifiés comme natifs. L’acceptabilité s’avère fortement corrélée au caractère natif perçu. La perception du caractère non natif semble déterminée en premier lieu par les fautes de style et de grammaire. Aucun effet lié à l’âge des participants ou à leur domaine de formation n’a pu être identifié. La maîtrise du tchèque semble augmenter la tolérance envers la traduction non native.